Pourquoi je suis devenue sophrologue ?
Pourquoi ?
Pourquoi devenir sophrologue ? C’est peut-être une question qui vous passe par la tête… C’est vrai quoi, tu es pharmacien, tu gagnes bien ta vie, tu es salariée, pourquoi tu veux aller te mettre à ton compte pour exercer un métier en indépendant avec des revenus fluctuants, tout ça, tout ça ? Ce sont des choses que j’ai entendu au début… Heureusement j’ai limité le nombre de personnes à qui je révélais mon désir de reconversion. Sérieusement, je ne me suis pas dit un beau matin :
Hum… et si je devenais sophrologue ?
Il se trouve que le burnout qui m’est tombé sur le coin du nez m’a conduite à un travail personnel conséquent et à un constat : je ne me sentais plus alignée avec mon activité professionnelle. Je précise que pendant des années, être pharmacien dans l’industrie me convenait parfaitement. J’ai même pris du plaisir à ce que je faisais. Mais lorsque un arrêt maladie prolongé m’a obligée à me poser, j’ai commencé à réfléchir… Et puis c’était la quarantaine, il paraît qu’on fait une crise ! Bref, suite à ce constat, je me suis dit :
Bon ! OK ! Il faut faire quelque chose, ça ne va plus. Mais quoi ?
Construire un projet pro
Se poser des questions
Savoir ce qu’on ne veut plus est assez simple, mais savoir ce que l’on veut est une autre paire de manches. Je ne voulais pas me jeter sur la première reconversion sympa qui me ferait de l’œil. Je suis assez raisonnable et j’ai des charges de famille donc je ne voulais pas rater ma reconversion.
Tout ça c’est bien beau mais tu fais comment ?
Chercher des ressources
Et bien l’avantage du burnout, c’est que, en contre partie du flip intense que tu vis à chaque fois que tu oses imaginer reprendre ton boulot, tu as du temps. Le temps de fouiner sur Internet. Et là tu trouves des personnes ressources. Par exemple une psychologue spécifiquement formée au burnout et qui te comprend quand tu lui racontes ce qu’il t’arrive. Mais aussi, un cabinet de coaching dont la spécialité est d’accompagner les candidats à une reconversion pro en considérant la globalité de la personne et non pas seulement ses compétences.
Comprendre qui l’on est
Oubliez le bilan de compétence qui vous enferme dans ce que vous savez faire ! Non, vous n’êtes pas réduits à vos seules compétences. Vous êtes la somme de tout un tas de choses : compétences + appétences + qualités + valeurs + expériences de vie + héritages familiaux + etc… Il existait donc des coaches capables de t’accompagner pour construire un projet pro sur-mesure qui te ressemble ! Wouaw !
Se faire accompagner
Alors c’est sûr que pour construire un projet pro, il ne faut plus se sentir bancale. Il faut s’être reconstruit soi-même pour partir sur des bases solides, sinon, à mon humble avis, c’est la course à la catastrophe. Un bon coach saura détecter si vous avez fait le boulot nécessaire sur vous-même ou pas. Quant à moi, j’ai senti, à un moment donné qu’il fallait que ça bouge ! J’étais prête pour me lancer à dessiner mon métier idéal. Donc j’ai contacté Ithaque Coaching et c’est ce cabinet qui m’a accompagnée tout au long de mon cheminement vers une nouvelle voie pro.
Le coaching
Le coaching n’est pas du maternage. Le coach ne porte pas le candidat sur le chemin, il l’accompagne. C’est le client qui fait le travail. C’est comme en sophrologie finalement. Quand j’ai démarré mon coaching, je ne savais pas du tout ce que j’allais faire, à part que j’avais besoin de contacts humains, d’échanges et d’une certaine autonomie dans mon travail. Et c’est petit à petit que le projet de devenir sophrologue s’est esquissé.
Devenir sophrologue
Ce métier de relation d’aide et d’accompagnement venait conjuguer chez moi des talents naturels, des qualités, des savoir-être et des savoir-faire qui en faisait finalement un métier idéal. Il y avait peut-être d’autres métiers qui auraient pu répondre à mes critères plaisir, satisfaire mes valeurs personnelles et faire appel à mes appétences et à mes compétences. Sophrologue m’attirait et l’enquête métier n’a fait que confirmer mon intérêt. C’était décidé, j’allais devenir sophrologue. La coach m’a accompagnée jusqu’à ce que j’identifie l’école dans laquelle j’allais me former. Pas facile de trouver une école, mais ça c’est une autre histoire !
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